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 Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly

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Mike Cullen

Mike Cullen


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MessageSujet: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptyVen 30 Jan - 22:49

    Je l'avais sentie, de l'intérieur. Sa peau avait une odeur particulière. Celle des fleurs; jasmin, lila, rose .. Un véritable bouquet de senteurs auquel il m'était difficile de résister. Je l'aurais reconnu entre tous; cet arôme si envoûtant. C'était comme si sa peau m'appelait à elle; elle n'avait de cesse de me tenter. Alors j'avais suivis l'odeur aux arômes fleuris; déambulant à travers les couloirs; avide de la sentir de plus près, au plus profond. J'inspirais profondément, m'enivrant presque. Je me déplaçais avec une agilité féline; n'effleurant personne dans ma course. Mes pas me menèrent au parc; ensoleillé malgré le froids hivernal que je devinais par l'accoutrement des esclaves, la plupart emmitouflés dans leur large manteau, leur cou; dans lequel je devinais leur sang s'agiter en pulsions régulières, protégé par d'épaisses écharpes. Mes yeux la trouvèrent instantanément, comme attirés vers elle d'une façon irrémédiable. Cela n'avait néanmoins rien d'étonnant, comment une humaine comme elle ne pourrait-elle attirer les regards ?
    Je me rendais rapidement compte que je n'étais pas le seul à la fixer. Ses longs cheveux sombre, semblant danser au gré du vent, son visage diaphane - presque aussi pâle que le mien - rosie à des endroits où le vent le caressait de sa brise légère, avaient pour effet d'hypnotiser littéralement les hommes passant aux alentours. Ils ralentissaient subitement leur course lorsqu'ils la croisaient, ne pouvant résister à l'envie brûlante de la regarder. C'était tout un spectacle de les regarder. Ils semblaient lui faire la cour, silencieusement, de loin, ou en tentant de se rendre intéressants de quelque manière que ce soit. A leur plus grand malheur, rien de ce qu'ils faisaient ne tirait la belle humaine de sa lecture. Elle devait bien sentir leurs regards sur elle mais n'en semblait pas pour le moins gênée. Sans doute avait-elle l'habitude. Ce désir brûlant de la conquérir, elle devait le sentir en chacun, gênant, comme un viol. Devait-elle se faire violence pour tenter d'en faire abstraction ou cela était-il simplement devenu un automatisme ? Je perçus des chuchotements. Des voix féminines, dédaigneuses. Cela ne m'étonna pas non plus. Les femmes réagissaient violemment lorsqu'elles croisaient une Beverly. Cette dernière était ce qu'elles ne seraient jamais; la perfection. Elle envoûtait et les rendait, elles, invisibles aux yeux des mâles.

    Je me surpris à émettre un grognement dépréciatif. J'avançais vers la lumière, et mon corps, peu couvert, se mit à irradier, comme s'il avait été constellé de millier de petites étoiles. Un cri de stupeur me tira de ma contemplation de Beverly et je posais mon regard lagon sur la jeune esclave qui avait posé une main sur sa bouche. Sans doute n'avait-elle jamais vu ce phénomène de ces propres yeux. Elle s'avança vers moi; visiblement gênée et sur le point de me poser une question qui semblait lui brûler les lèvres. Elle était minuscule et frêle comme un roseau. De larges boucles rousses encadraient son visage et donnaient un contraste saisissant à ses grands yeux verts en amande. Si Beverly n'avait pas été dans les parages, la jeune esclave aurait pu être belle. Sur le moment, elle n'était que banale. Elle leva les yeux vers moi et bafouilla.

    ESCLAVE : excusez-moi .. je .. je peux toucher ? demanda-t-elle en désignant un de mes bras nu.

    J'acquiesçais du menton, enfonçant mes prunelles dans les siennes. Son doigts effleura ma peau et elle hoqueta de surprise en en constatant la dureté et la froideur. Un sourire timide barra son visage et elle fila en vitesse, rejoignant ses amis qui n'attendirent pas qu'elle soit à leur côté pour la harceler de questions. Je haussais les épaules. En me retournant vers la mon esclave, je remarquais qu'elle me fixais. Le cri avait du attirer son attention. Elle me sourit et referma avec grâce son livre. Elle ne bougea cependant pas; me donnant l'air d'être une statue taillée dans une pierre précieuse. Ses yeux; d'un brun profond, s'ancrèrent dans mes iris et me fit signe d'approcher. J'hésitais un instant. Je détestais me retrouver à ses côtés, si proche d'elle qu'il aurait simplement fallut que je me déplace de quelques centimètres pour que mon désir prenne le pas sur ma raison. Elle était si désirable. Je m'approchais d'elle, et prenais place sur le banc, gardant une distance raisonnable entre son corps et le mien. Je me faisais violence, fermant mon visage à toute émotions - ce qui n'était pas d'une difficulté aberrante - , pour ne pas laisser mes pulsions l'emporter. Les hommes l'aimaient pour sa beauté; ce qui n'était pas mon cas et je me devais de le lui faire sentir. J'imaginais aisément son état d'esprit. Frustrée sans doute, que ses charmes ne fonctionnent pas sur moi. Je ne souhaitais pas qu'elle m'imagine comme le commun des immortels et ce que je souhaitais par dessus tout, c'était lui montrer qu'elle n'était pas simplement belle; que tout en elle - faisant abstraction de sa beauté - était désirable. Le malheur était que personne n'en prenait conscience; pas même elle.

    MIKE : Bonjour Beverly. dis-je, froid et distant comme à mon habitude.


Dernière édition par Mike Cullen le Sam 31 Jan - 1:11, édité 1 fois
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Beverly Simons

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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptySam 31 Jan - 0:16

    Beverly avait eu envie de sortir, elle avait l’impression d’étouffer à l’intérieur, elle qui aimait être occupé s’était vite retrouvée à tourner en rond. Elle avait d’abord eu envie d’aller à la bibliothèque mais trop de monde s’y trouver, elle avait eu un reniflement dédaigneux en constatant qu’ils n’étaient là que pour s’éloigner du froid et discuter. Elle avait traversé la salle et pris un livre. Elle avait comme à son habitude ignoré les regards qui pesaient sur elle. D’un pas rapide elle était ressortie, ne prêtant pas attention aux murmures qui couraient sur son passage. Elle savait parfaitement ce qui se disait. Comme toujours il devait se demandait pourquoi elle ne se mêlait pas à eux, pourquoi elle restait dans son coin. Ils n’avaient pas l’air de saisir qu’elle n’avait aucune envie de perdre son temps avec eux, elle savait que si elle allait vers eux, ce n serait qu pour partager leurs conversations inintéressantes et qu’ils se feraient un plaisir d’aller s’en vanter. Elle qui était plutôt chaleureuse se montrait froide et distante depuis deux ans qu’elle était là. Ils n’étaient pas ses amis et ne le seraient jamais. Elle alla dans sa chambre mettre une veste plus chaude par-dessus son simple tee shirt à manche longue vert. Elle choisit sa préférée, une veste blanche à la coupe élégante qui était aussi douce que confortable, et elle prit son écharpe. Elle prit ensuite le chemin inverse pour aller dans le parc.

    Elle poussa un soupir agacé en voyant le monde qu’il y avait dans le parc, à croire qu’elle ne pouvait être seule nulle part. Elle qui aurait tant voulu s’isoler, c’était raté.
    Elle s’installa sur un banc, près d’un rosier qui la cachait un peu des yeux inquisiteurs qui la fixaient. Elle ouvrit son livre et commença sa lecture, se mettant dans une bulle qui la coupa du reste du monde. Cela lui permettait d’oublier qu’on la fixait avec attention. Ainsi, elle n’eut aucune réaction quand plusieurs personnes s’arrêtèrent près d’elle, ne relevant pas la tête et ne montrant aucune signe qu’elle les avait remarqué.
    Elle ferma les yeux un instant pour profiter d’un rayon de soleil, appréciant cet instant d’insouciance. Mais en constatant que les messes basses lui parvenaient à nouveau, elle décida de vite replonger dans sa lecture. Non sans leur avoir auparavant envoyé un regard glacial. Saleté de crétine gloussante et dégoulinante d’hypocrisie. Pas besoin de se demander pourquoi elle ne restait pas avec elle.

    Au bout d’un certain temps, elle changea légèrement de position, et enleva l’écharpe qui entourait son cou. Malgré le froid qui régnait elle lui tenait un peu trop chaud. Elle finit par sortir de sa concentration en entendant un cri. Elle chercha du retard d’où cela venait et tomba sur Mike au prise avait une esclave qui était surprise par l’éclat de sa peau. Cela lui rappelait la première fois où elle avait vu sa peau brillait sous la lumière. Cela l’avait surprise mais elle n’avait pas réagie ainsi. Elle s’était contentée de regarder, admirative d’un tel phénomène. Elle la regarda avancer vers lui, et lui demander la permission de le toucher. Elle le vit acquiescer alors qu’elle posait sa main sur son bras. Elle étudia sa réaction, s’amusant de la voir s’étonner de la sensation que cela provoquait. Puis celle-ci fila, rejoignant ses « amis ».
    Elle se contenta alors de le regarder lui. Elle sourit doucement en voyant qu’il avait porté son attention sur elle. Elle referma son livre et le posa à côté d’elle sur le banc. Attendant qu’il avance, elle l’invita silencieusement à la rejoindre. Ne faisant aucun geste, elle avait noté qu’à chaque fois qu’elle faisait un geste en trop il partait précipitamment. C’est lui qui l’avait amené là et il l’a fuyait presque par moment. Allez chercher la logique! Elle se contenta donc de ne pas le lâcher du regard, si jamais il partait elle le suivrait. Elle en avait mare de ne jamais savoir comment réagir. Il avait fait d’elle son esclave alors à lui d’assumer.
    Elle fut ravie de voir qu'il acceptait de venir, et de passer un moment avec elle.


    MIKE : Bonjour Beverly.

    Elle lui fit un sourire chaleureux, loin d'être refroidie par son ton distant.

    BEVERLY : Bonjour Mike...Comment est-ce que ça va ? Tu restes un moment ?

    Elle lui posa la question avec réelle intérêt, se demandant si il allait l'ignorait et partir, ou si il allait rester.
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Mike Cullen

Mike Cullen


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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptySam 31 Jan - 1:10

    Ses prunelles; d'un brun sombre, profond; s'ancrent dans les miennes. Je cache ma stupeur, mon visage impassible fixant le sien. Ce regard. Combien de fois l'ai-je surpris sur son visage ? Pourtant, il me faisait toujours ce même effet. Il brûlait, ardent comme la braise. Son désir est puissant et se cogne à ma peau qui reste fermée, cloisonnée à tout sentiment. Elle me supplie, ses pupilles dessinant sous mes yeux son envie. Celle de m'effleurer, de me toucher. Son souffle est heurté, imperceptible pour une oreille humaine. Son cœur bat, plus rapidement qu'auparavant. J'imagine ses fantasmes, encombrant son esprit, l'empêchant de réfléchir raisonnablement. Mon regard se fait soudain plus dur et je la sens se raidir. Son visage s'empare alors d'un nouveau masque; celui que tout le monde lui connait au manoir. Arrogante esclave, ne jouant pas de ses charmes. Ce masque ne lui va pas. S'en rend-t-elle compte; peut-elle le lire dans mes yeux qui se gèlent face à cette nouvelle attitude ? Et, pense-t-elle raisonnablement pouvoir me berner, moi ? Mes lèvres s'étirent en un sourire cynique; presque hautain. Moi aussi je pouvais rentrer dans son jeu, arborer avec aisance un masque lorsque je me trouvais à ses côtés.

    BEVERLY : Bonjour Mike. Comment est-ce que ça va ? Tu restes un moment ?

    J'ignorais sa question. Sa voix est glaciale, ne m'accueillant pas réellement comme je l'avais pensé. Une brise vint faire danser ses boucles brunes, amenant vers moi leur arôme fleuri, auquel il m'était si difficile de résister. La formule de boire du sang animal me guérissait de toute soif, épanchent mes désir envers le sang humain. Et c'était une autre soif; bien différente; qui m'attirait irrémédiablement vers Beverly. Un désir incontrôlable, humain. Je détestais sa présence; je détestais l'emprise qu'elle avait sur moi. C'était comme être impuissant, mais comment ne pouvait-on l'être face à une beauté pareille .. Sa peau rosie sous l'effet du vent, son arôme délicieux duquel j'étais certain de n'être jamais délecté. Mais plus que ça encore; son esprit, son intelligence, sa force. Je pouvais la sentir en moi, puissante et hypnotique. Quel humain n'aurait pu céder au regard suppliant qu'elle m'avait lancé quelques minutes auparavant ? Et là était ma force. Je n'étais pas un simple mortel se laissant contrôler par ses plus bas désirs. Je voyais au delà, ce qui me permettait de me contrôler.
    Je baissais le regard vers l'épais livre qu'elle tenait entre ses longs doigts effilés. 'Les Fleurs du Mal'. Baudelaire ? Cependant, rien ne m'étonnait plus de la part de la jeune esclave. Elle était d'une intelligence rare; chose qu'aucun mâle ne semblait remarquer, moi mis à part. Je tendais la main pour saisir le recueil et mes doigts effleurèrent les siens. Cela sembla durer de longues secondes. Ce fut comme une décharge électrique et un feu nouveau se mit à brûler en moi, tel un incendie ravageur. Agrippant le livre, je retirais ma main. Le tout avait durer un quart de seconde; ce qui avait été assez pour me faire flancher. Avait-elle sentit l'hésitation qui été née en moi, brièvement ? Cette envie si soudaine que j'avais eu de saisir ses poignets, d'entrelacer mes doigts avec les siens, de l'attirer vers moi, mes lèvres brûlant d'un désir avide ? Je n'en étais pas certain. Me décalant d'encore quelques millimètres, j'entrepris d'ouvrir le recueil où Beverly avait interrompu sa lecture. Ce fut un sourire, ironique, qui accompagna ma découverte. Le dernier poème qu'elle avait lu était 'femmes damnées'. La visée principal de ce texte étant, pour Baudelaire, d'extraire la beauté du 'Mal'. Les femmes étaient pour lui considérées comme des êtres de souffrance, empilent d'un désir inassouvi dans l'acte sexuel même. Je posais mes yeux sur l'humaine. Je ne pus retenir un sourire, un vrai.

    MIKE : Te sens-tu concernée par ce poème ?

    Je marquais une pause, regardant autour de nous. De nombreux regards se posaient sur elle, ainsi que sur moi. M'enviaient-ils d'être aussi proche d'elle à ce moment précis. Enviaient-ils se regard qu'elle me lançait, auquel ils n'auraient sans doute jamais droit. Je reposais mes iris sur son visage diaphane et arquait un sourcil.

    MIKE : Pourtant, il y a bien des hommes; je désignais les mâles aux environs; qui souhaiteraient être l'objet de tous tes désirs et tes fantasmes inassouvis. Ton statut de mon esclave est-il une souffrance à tes yeux ? Pas mal d'humaines se damneraient - c'est le cas de le dire - pour être à ta place .. ma belle.

    Le dernier fut comme soufflé. Sans m'en rendre compte je m'étais rapproché d'elle, si discrètement que même elle ne s'en était pas rendu compte sur le cou. Mon haleine aux arômes fruités vint chatouiller ses narines et je la vis s'empourprer légèrement. J'étais si près à présent. Je n'avais qu'à tendre mes lèvres pour que les siennes les saisissent, assouvant leur fantasme le plus récurrent. Conscient de la gêne que j'occasionnais; aussi bien à elle qu'à moi-même, je me redressais, reprenant nonchalamment ma place initiale.
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Beverly Simons

Beverly Simons


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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptySam 31 Jan - 2:29

    Alors qu’il approchait, elle pouvait une fois de plus contemplait son visage. Elle déglutit difficilement, il était réellement l’être le plus beau qui lui jamais été donné de voir. Elle ne pouvait se résoudre à détourner son regard de lui, elle avait peur que si elle le lâchait du regard il ferait demi tour. Elle soupira de dépit que comme à son habitude il affichait un air impassible. Elle détestait comment parlait à quelqu’un qui n’arborait aucune expression. Surtout en sachant que la personne face à vous peut vous décrypter dans les moindres détails. Elle brûlait de le toucher et de se rapprocher de lui. Depuis deux ans qu’elle était là elle s’étonnait de ne pas avoir fini par devenir folle. Ou peut-être qu’elle l’était mais qu’elle se berçait d’illusion en croyant avoir encore tous ses esprits.
    Elle se tendit, essayant de calmer les battements désordonnés de son coeur. Alors qu’elle croyait que la situation ne pouvait pas empirée son visage se ferma encore plus. Elle eut un instant d’incertitude. Elle n’avait pas bougeait alors qu’avait-elle fait de mal ? Avait-il perçu son trouble ? Si c’était le cas pourquoi cela lui déplaisait autant ? C’est lui qui l’avait enlevé après tout, elle n’avait rien demandé. Il n’avait pas le droit de lui demander de n’avoir aucune réaction face à elle. Pour se défendre elle afficha le même air indéchiffrable, elle fut désolée de voir qu’il s’assombrissait encore plus. Il ne manquait plus grand chose pour que les choses qui les regardaient croient qu’ils faisaient un concours de celui qui aurait l’expression la plus froide et impersonnelle possible.
    Elle leva les yeux au ciel en voyant qu’il ne répondait pas. D’accord, ce n’était définitivement pas son jour.

    Elle le fixa alors qu’il regardait ce qu’elle lisait précédemment. Elle l’avait reprit dans ses mains pour se donner contenance, cela l’a rassuré d’avoir quelque chose entre les mains, elle s’y accroché comme un noyé s’accroché à sa bouée. Malgré le fait qu’il soit un vampire, elle avait des fois une envie folle de le gifler et de le secouer comme un prunier pour comprendre ce qui se passait dans son esprit. Il était l’être le plus compliqué et donc le plus agaçant qu’elle connaissait. Mais autant par moment, elle aurait voulu pouvoir le tuer de ses propres mains, autant la plupart du temps, elle aurait voulu pouvoir l’embrasser.
    Elle eut l’impression qu’une décharge avait voyagé dans tout son corps après que leurs doigts se soient effleurés. Maintenant elle en était sure, elle était définitivement folle. Nom de dieu il n’avait fait que lui effleuré les doigts ! Et elle elle avait eu l’impression que son cœur allait s’arrêtait de battre. Quelque chose ne tournait pas rond chez elle. Elle se figea, s’empêchant de commettre un acte stupide, ses nerfs déjà mis à rude épreuve allaient finir par lâcher. Elle le laissa prendre le livre, n’opposant aucune réticence. Elle essayait un tant soit peu de se rependre. Elle le fixa du coin de l’œil le regardant se décaler légèrement, elle allait finir par penser qu’elle avait pensé. Ce qui était ridicule parce que même si elle avait il ne risquerait rien. Et il n’avait pas non plus à avoir peur qu’elle se jette sur lui pour le tuer. Ce n’est comme si elle avait eu la moindre chance de ne serait-ce que l’égratigner. Ainsi, elle ne saisissait pas les raisons de cet éloignement. Elle eut un ton sec en entendant sa question, d’autant plus que cet imbécile souriait en lui demandant ça.


    MIKE : Te sens-tu concernée par ce poème ?

    BEVERLY : Absolument pas ! Le seul désir inassouvi que j’ai c’est par une personne précise que je l’ai. Et si il arrêtait de m’éviter ou de se montrer aussi distant, cela pourrait m’être suffisant.

    Elle tourna la tête, n’attendant clairement pas de réponse de sa part.

    MIKE : Pourtant, il y a bien des hommes; je désignais les mâles aux environs; qui souhaiteraient être l'objet de tous tes désirs et tes fantasmes inassouvis. Ton statut de mon esclave est-il une souffrance à tes yeux ? Pas mal d'humaines se damneraient - c'est le cas de le dire - pour être à ta place .. ma belle.

    Si elle avait pu il se serait pris une droite. Cela l'énervait au plus haut point de savoir que cela ne lui ferait absolument rien.

    BEVERLY : Cela ne m’intéresse guère, si cela était le cas j’aurai choisi n’importe lequel. Peut être vas-tu trouver cela ridicule, mais je me moque des désirs et de fantasmes si ils ne s’accompagnent pas d’amour.
    Mon statut d’esclave n’est pas une souffrance. Je ne saisis juste pas pourquoi je reste ici depuis deux ans. Difficile de comprendre que intérêt tu trouves à ce que je sois là.

    Elle le regarda avec reproche en entendant la suite. Blessée qu’il ne cherche pas à comprendre qu’elle en ait assez de cette distance qu’il lui imposait. Elle le regarda avec des yeux flamboyants de colère en le voyant parler des autres humaines.
    Hé bien vas-y ce n’est pas moi qui te retient. Fais de moi ton encas comme ça tu pourras aller batifoler avec qui tu veux. Si tu me détestes à ce point, tu n’as qu’à faire de moi ton prochain repas !

    Elle rougit en le voyant s'approcher d'elle aussi près. Une fois de plus, elle ne comprenait pas du tout ce qu'il voulait. Elle le reagrda se reculer, tentant une nouvelle fois de se calmer. Elle se leva laissant le livre où il était et décida de marcher un peu pour tenter de se calmer. Elle s’intéressa de plus près aux rosiers, elle ne savait pas si il avait vu que ses paroles l’avaient touchées. Mais si il y avait une chance qu’il ne soit aperçu de rien alors elle préférait s’éloigner. Pas qu’elle soit loin, mais elle lui tournait obstinément le dos. Et puis là au moins, aucun autre esclave ne pouvait la voir.
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Mike Cullen

Mike Cullen


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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptySam 31 Jan - 2:42

    Quand cesserait-elle de me fixer ainsi. Il était intolérable qu'elle ne veuille que moi. Intolérable que ce soit le seul de ses souhaits que je ne puisse réaliser. Elle me suppliait littéralement du regard. Ses iris s'ancraient dans les miennes, avides de croiser mon regard. Mais je m'y refusait. Je savais pertinemment que je ne pourrais lui résister. J'avais frôlé ce que je considérais comme une catastrophe quelques secondes auparavant. Je ne devais pas céder à ce que je ressentais comme de simples et basses pulsions humaines. A dire vrai, j'étais sans doute orgueilleux, refusant de me considérer comme tous ces autres mâles qui tombaient tous aux pieds de la superbe humaine. Et ça, je devais bien me l'avouer, c'était un sentiment purement humain. Mon regard se perdit au loin, scrutant les alentours. Une nouvelle brise fit s'envoler les cheveux de Beverly et ce fut comme un incendie qui se déclencha au creux de mon estomac, brûlant avec force l'intérieur de mon corps, léchant ma chair de ses flammes douloureuses. Mon visage auparavant impassible se déforma par la surprise. Je ne m'étais jamais cru capable de ressentir quoique ce soit de vrai, de palpable, depuis ma transformation. Comme si le fait d'être devenu vampire m'empêchait de faire preuve de compassion ou d'amour. Cette nouvelle, je l'accueillis avec doute et incompréhension. Ressentais-je vraiment quelque chose ou était-ce l'effet qu'elle produisait sur chacun, comme une sorte de pouvoir qui lui permettait d'envoûter quiconque s'approchait d'elle de trop près ? C'était fort, presque insoutenable. J'avais l'envie irrésistible de m'approcher, d'agripper ses cheveux, passer mon index sur chaque courbe de son corps, sentir son haleine chaude et sucrée caresser ma peau marmoréenne.

    BEVERLY : Absolument pas ! Le seul désir inassouvi que j’ai c’est par une personne précise que je l’ai. Et si il arrêtait de m’éviter ou de se montrer aussi distant, cela pourrait m’être suffisant.
    Cela ne m’intéresse guère, si cela était le cas j’aurai choisi n’importe lequel. Peut être vas-tu trouver cela ridicule, mais je me moque des désirs et de fantasmes si ils ne s’accompagnent pas d’amour.
    Mon statut d’esclave n’est pas une souffrance. Je ne saisis juste pas pourquoi je reste ici depuis deux ans. Difficile de comprendre que intérêt tu trouves à ce que je sois là.
    Hé bien vas-y ce n’est pas moi qui te retient. Fais de moi ton encas comme ça tu pourras aller batifoler avec qui tu veux. Si tu me détestes à ce point, tu n’as qu’à faire de moi ton prochain repas !



    Elle me tira de mes réflexions et je la sentis se reculer. Mais, c'était sans grand étonnement que je me rendis compte que je ne pouvais me décaler plus. Mon corps refusait de bouger malgré les ordres que lui donnait mon cerveau. J'avais la terrible impression d'être pétrifié et j'avais envie de m'enfuir, de courir aussi loin que je le pouvais. Était-ce plus pour la protéger elle que moi ? Je n'en savais rien. Malgré tout, j'étais certain que faillir, là, maintenant, ne serait bon pour aucun de nous deux. J'avais connaissance de ses sentiments, ils m'étaient palpables, clairs et, même si j'avais envie de leur répondre en me laissant envahir par les miens, ma raison me dictait d'agir autrement. Je baissais le regard vers elle; me jetant de moi-même dans la gueule du loup. Encore une fois, son regard d'un noir pur s'enfonça dans le mien avec une intensité plus forte qu'auparavant. Il m'appelait, son corps m'appelait à elle mais je résistais. Je déglutis, bien que cela ne m'était pas indispensable et je fus surpris en me rendant compte que ma respiration était plus haletante, presque heurtée, tant par le doute que provoquait en moi cette sensation que par la passion que partageaient les iris de Beverly avec les miens. J'espérais simplement qu'elle ne s'en rendait pas compte; ce qui me parut impossible vu l'attention qu'elle me portait à l'instant présent. Repensant à sa question, mes lèvres s'étirèrent en un sourire sincère mais étroit, légèrement en biais.

    MIKE : Et oui, tu m'intéresses. conclus-je dans un petit rire. Est-ce si étrange à accepter ? A dire vrai, tu es différente des autres par bien des points et il n'est pas aussi aisé de comprendre ton esprit que le leur. Si j'étais indifférent à tout cela, crois-tu que je serais là ? demandais-je en souriant.


    Je me retournais, de tout mon long, me plaçant à califourchon sur le banc. Je plaquais mes mains sur le marbre froid qui me sembla tiède au toucher. J'inspirais profondément, ne quittant pas Beverly du regard. Quelles conclusions tirerait-elle de ma réponse. La prendrait-elle comme un affront, comme pure méchanceté ? Bien que cette idée la pousserait sûrement à s'éloigner de moi, je ne désirais étrangement pas qu'elle le prenne de cette façon. Plus elle s'approchait moins je souhaitais la voir s'éloigner.

    Et, soudainement, je me laissais aller à un geste qui n'aurait jamais du être. Ma main se déplaça avec vivacité, attrapant agilement une de ses mèches brunes qui dansaient au gré du vent. Je la gardais une seconde entre mes doigts, appréciant la texture puis la plaçait avec douceur derrière son oreille. Je la vis s'empourprer et cette image fut la plus mignonne que j'avais vue de la journée. Ses yeux se baissèrent de gêne et je sentis les battements de son cœur accélérer imperceptiblement. Je me raclais la gorge, laissant retomber mon bras sur le banc.

    MIKE; Je ne te déteste pas murmurais-je à son oreille.

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Beverly Simons

Beverly Simons


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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptySam 31 Jan - 3:30

    Elle ne savait plus comment réagir, elle était épuisée. Avec lui elle passait de la colère, à la tristesse, à la tendresse… Le seul point commun, c’était l’intensité de ce qu’elle ressentait, c’était comme un ras de marée qui balayait tout sur son passage. Elle ne s’intéressait à rien d’autre quand il était près d’elle, elle ne voyait que lui. Si le monde avait soudain disparu elle ne s’en serait même pas rendue compte. Elle ne voulait rien d’autre qu’être avec lui. La mort ne lui faisait pas peur si cela la préservait du chagrin d’une séparation. Elle préférait mourir que pensait à l’éventualité qu’il puisse un jour ne plus vouloir d’elle à ses côtés. Elle aurait pouvoir le retenir entre ses bras mais elle savait parfaitement bien cela n’aurait aucun effet, elle ne serait qu’une poupée de chiffon sans force face à un rocher indestructible. Le jour où il se lasserait d’elle elle ne pourrait absolument rien faire.

    MIKE : Et oui, tu m'intéresses. conclus-je dans un petit rire. Est-ce si étrange à accepter ? A dire vrai, tu es différente des autres par bien des points et il n'est pas aussi aisé de comprendre ton esprit que le leur. Si j'étais indifférent à tout cela, crois-tu que je serais là ?

    Elle secoua la tête, incapable de croire à ce qu’il disait. Elle l’intéressait ? Elle ? Il n’y avait aucune raison pour qu’elle l’intéresse. Elle était des plus banales, elle n’avait vraiment rien d’extraordinaire.

    BEVERLY : Oui c’est étrange à accepter. Je ne vois pas pourquoi moi. Je ne suis qu’une simple humaine, je n’aie rien de particulier. Je ne suis pas intéressante. Comme tu l’as dit tu pourrais avoir n’importe qui !

    Elle n’était qu’une fille simple, sans la moindre histoire passionnante à raconter. Elle n’avait jamais rien vécu de particulier jusqu’à leur rencontre. Elle avait toujours fait son chemin, cherchant à ce que tout se passe le mieux possible. Elle n’avait jamais cherché à attirer l’attention. Et alors qu’elle avait toujours cherché à se rapprocher de lui, tout d’un coup il se montrait plus ouvert. Allant jusqu’à lui dire qu’elle l’intéressait.

    MIKE; Je n'oserais jamais boire ton sang Beverly.

    Est-ce qu'il se rendait compte qu'il allait finir par la rendre complètement cinglée à force de changer sans cesse de comportement avec elle. Elle allait finir par disjoncter. Il allait falloir qu'il se décide pour une attitude et qu'il s'y tienne, plus question de souffler le chaud et le froid. Elle ne comptait pas le laisser se défiler cette fois-ci.

    BEVERLY : Tu ne me détestes pas ? Mais je croyais…Bon sens mais il faudrait que tu me donnes un mode d'emploi, parce que tu es totalement incompréhensible !

    Si on lui avait annoncé que le Père Noël existait bel et bien lui aussi, elle aurait sûrement eu la même réaction incrédule. Elle s'était toujours dit qu'il finirait par se débarrasser d'elle, qu'elle faisait partie du décor et qu'il ne remarquait même plus sa présence, et là il lui disait qu'il ne la détestait pas. Elle avait du rater plusieurs épisodes en cours de route. Il allait falloir qu'elle prenne des cours de langage Cullenien.

    Elle se figea quand il attrapa une de ses mèches, elle ne pouvait détacher ses yeux de lui, alors que ses doigts jouaient avec ses cheveux. Elle plaqua ses mains sur le banc tenta de se retenir, elle avait l’impression qu’elle allait sombrer alors qu’il replaçait sa mèche derrière son oreille. Elle aurait voulu attraper son poignet, et garder sa main prisonnière de la sienne. Elle ne voulait pas qu’il s’éloigne pas alors qu’il était si près d’elle. Tout son corps était aimanté au sien, elle ne voulait pas être séparé de lui, ne serait-ce que d’un millimètre. Elle sentait son coeur battre à tout rompre, pour lui cela devait faire un boucan de tout les diables. Elle avait la gorge nouait et s'étonnait de réussir encore à respirer. Elle n'osait plus soutenir son regard alors qu'elle était totalement troublée. Il était si près d'elle, son visage tout près du sien alors qu'il parlait à son oreille.

    MIKE; Je ne te déteste pas.

    Elle ne résista pas plus longtemps, et elle posa ses lèvres à la commissure des siennes. Rougissant comme elle n'avait jamais rougi. Elle ferma les yeux, craignant sa réaction. Attendant une réaction violente, elle en profita le plus longtemps possible, humant son parfum, et en profitant pour place une main sur sa joue glacée.
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Mike Cullen

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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptySam 31 Jan - 16:12

    Tout semblait soudain si facile. Je n'avais pas eu peur de l'effleurer, de la toucher. J'avais encore sous les doigts la texture soyeuse de ses cheveux, comme imprégnée. Je voudrais recommencer, laisser mes doigts se promener dans la cascade de ses cheveux, parcourir sa peau là où elle rougit par la gêne. Elle est tout ce que je désire, ce que tout le monde désire. Un désir que je n'avais plus connu depuis si longtemps que je n'étais pas certain que tout cela soit réel. Elle enflammait mon être; elle était la pyromane qui incendiait mon cœur. En était-elle consciente ? J'en doutais. Tous les moyens que j'avais mis en œuvre pour sembler froid lors de nos rencontres devaient avoir portés leurs fruits. Pourtant, cela la poussait à m'approcher alors que ç'aurait dû l'éloigner, l'éloigner de moi. Elle m'empêchait d'être raisonnable.

    BEVERLY: Tu ne me détestes pas ? Mais je croyais…Bon sens mais il faudrait que tu me donnes un mode d'emploi, parce que tu es totalement incompréhensible !.

    Je ne pus réprimer un sourire. Ainsi, je ne l'avais pas habituée à ce genre de gestes tendres. Et je ne devais pas le faire. Simplement, je ne pouvais m'en empêcher. Je souhaitais qu'elle s'éloigne, mais si elle s'éloignait pour de bon, si elle m'oubliait et passait à autre chose, serais-je capable de la laisser faire ? J'en doutais. L'amour que je lui portais était paradoxal. Je ne savais pas ce que je voulais. J'avais en horreur mon propre égoïsme, celui qui me dictait de la garder pour moi, rien que pour moi. Le soleil se découvrir, et mes membres nus se mirent à miroiter. Je baissais le regard sur ma peau étoilée mais je la sentis s'approcher et relevais alors soudainement la tête. Nos visages n'étaient séparés que de quelques centimètres. Je sentis sa main, chaude, glisser le long de ma joue. Je sursautais, imperceptiblement puis plongeais mes iris lagon dans les siennes. Nous étions si proches que je n'aurais eu qu'à tendre mes lèvres pour qu'elle touchent les siennes. Cette idée provoqua en moi un tas de réactions inconnues. L'appréhension, la passion, l'envie irrésistible d'essayer, juste pour voir. Sa main était encore posé sur ma joue, et elle me fixait, inlassablement. Elle m'embrassait d'un baiser doux. Mon cœur, s'il avait encore pu, aurait battu la chamade, si fort qu'elle aurait été en mesure de l'entendre. J'étais tiraillé. Pouvais-je raisonnablement laisser mes pulsions l'emporter. SI c'était le cas, la raison n'aurait plus rien à faire là. Je me laisserais totalement emporter par la passion, le désir. Etait-ce bien ? Je voulais fuir, mais mes jambes restaient bloquées, tout mon corps semblait statufié face à cette beauté innocente. J'inhalais, m'enivrant une nouvelle fois de son parfum sucré, arôme dont j'étais certain de ne plus pouvoir me passer désormais. Elle était devenue, en si peu de temps, ma drogue. Il me fallait, chaque jour, une injection d'héroïne, un petit peu de Beverly Simons en moi. Cela signifiait-il que je l'aimais, d'un amour vrai et sincère ? Soudain, ma main s'abattit sur le poignet de Beverly et je resserrais mon emprise, contrôlant ma force, n'ayant aucune envie de la blesser. De mon index, je caressais sa peau diaphane puis je le soulevais, l'empêchant de me toucher. Je serrais son propre poignet contre sa hanche.

    MIKE : Ce n'est pas ..

    Une brise, plus forte que les précédentes, fit s'envoler les mèches brunes qui encadraient son visage. Son arôme me parvint, plus fort, encore plus envoûtant que toutes les autres fois. Je relâchais son poignet, laissant retomber sa main sur le banc. Je serrais les dents alors que son odeur m'imprégnait tout entier. Je fermais les yeux, tentant de me ressaisir. Sans résultat. Sous mes paupière closes, je ne voyais que son visage se dessiner, ses yeux d'un noir profond me fixer, me supplier. Je déglutis et le rouvrit pour faire face à ce même regard. C'était intolérable d'être là, face à elle, et de me résoudre à ne rien faire. Je ne me souvenais même plus pour quelle raison je luttais contre mes sentiments. De l'autre côté du parc, je sentais les regards dirigés vers nous. J'en fis abstraction, et soudainement, il n'y eut plus que Beverly et moi. Que nous deux, assis sur ce banc. Mon regard se baissa sur ses lèvres roses et rebondies. Elles me tentaient, que jamais rien ne l'avait fait auparavant. Quel goût avaient-elles, étaient-elles aussi douce que l'était la peau de la jeune humaine. Je me rapprochais, sans m'en rendre compte, comme en transe. Mes mains encadrèrent le visage de Beverly, s'attardant, profitant de sa peau. Nos visages étaient trop proches. Si j'avais été dans mon état normal, je me serais automatiquement reculé. Seulement, je ne me contrôlais plus, je n'avais plus peur. C'était un autre sentiment qui avait pris place. Sentiment que je ne pouvais d'écrire. Plus fort que le désir et la passion réunis, plus fort que tout.

    MIKE : J'aimerai juste essayer quelque chose ..

    J'inspirais profondément. Elle ne bougeait pas, ses iris étaient plongées dans les miennes, mais je pouvais sentir ses imperceptibles tremblements. L'excitation ? Un sourire barra mon visage et je rapprochais un peu plus mon visage du sien, appréciant l'odeur de sa peau, sa texture sous mes doigts gelés. Mes lèvres rencontrèrent les siennes. Et ce fut comme une explosion au creux de mon estomac, puis tout fut brûlant, comme si de la lave en fusion se déversait dans mes veines. Mes doigts se perdirent dans la masse luisante de ses cheveux et le baiser, d'abord timide, devint passionné. Elle avait attrapé mon visage entre ses fines mains et s'était redressée légèrement, se penchant plus vers moi, désireuse d'en avoir plus. Je laissais mes doigts venir gambader sur sa nuque, appréciant ses sursauts lorsque mes doigts glacés rencontraient sa peau tiède. Nos lèvres ne souhaitaient pas se séparer. Je ne le voulais pas non plus. J'aurais pu rester ainsi durant des heures si je n'avais pas sentis le pouls de Beverly s'arrêter. Je m'écartais, mettant fin au baiser.

    MIKE : Tu devrais penser à respirer .. lui conseillais-je dans un sourire.

    Je posais mon regard brûlant sur elle. Avais-je fait le bon choix ? N'était-il pas trop tôt, ou même trop tard ? Ma réaction n'avait été dictée que par mes pulsions et ce nouveau sentiments qui était né en moi quelques secondes auparavant me donnait à réflexion.. Qu'était-ce ? Beverly me rendait fou, j'étais fou à lier. Je ne pouvais pas compter sur ma raison lorsque je me trouvais à ses côtés. Je me décalais légèrement, sans pour autant m'éloigner. Je posais mon regard sur un groupe d'esclaves qui nous fixaient, ébahis. Leur réaction me fit rire. Mon rire, harmonieux, comme une mélodie, résonna autour de nous alors que je reposais mon regard ardent sur Beverly.
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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptyDim 1 Fév - 2:23

    Elle le voyait sourire, et elle ne pouvait s’empêcher de sourire avec lui. Elle ne comprenait pas pourquoi il avait changé d’attitude. Deux ans qu’elle était là, deux ans à essayer de le comprendre en vain. Il avait toujours gardé une certaine distance entre eux, dressant une barrière infranchissable, et d’un coup il se montait agréable. Etait-il conscient de ce que cela signifiait ? Elle avait toujours essayé de se rapprocher de lui, de le faire parler, d’attirer son attention. Et maintenant qu’elle voyait qu’elle avait peut être une chance qu’il arrête de mettre un masque en sa présence, elle n’allait plus le lâcher. Il venait de lui donner une nouvelle motivation, sa détermination s’en retrouvait renforcée.
    Elle savait ce qu’elle voulait. Elle le voulait lui. Toute pensée rationnelle ou tentative de se montrer raisonnable était vaine. Elle avait une chance de se rapprocher de lui, alors elle ne le quitterait plus d’une semelle. Peut importe si il la menaçait ou quoi que ce soit d’autre, son caractère rebelle et entêté allait lui servir.
    Maintenant qu’elle savait qu’il ne la détestait pas elle pouvait se montrer plus hardie, ainsi elle alla jusqu’à laisser ses doigts courir sur ses bras. Elle caressait sa peau brillante comme le plus pure des diamants traçant un chemin invisible le long de son bras. Elle se mordit la lèvre, à la fois gênée et heureuse qu’il ne fasse rien pour la retenir. Quand elle avait vu son sursaut elle avait eu peur qu’il recule, ou attrape son poignet pour l’empêcher de le toucher.
    Elle le fixa à nouveau, étudiant son visage, elle ne put éviter que son souffle s’accélère une fois de plus. Elle était si près, il aurait juste qu’elle s’avance pour pouvoir réellement l’embrasser. Elle baissa ses yeux sur ses lèvres, se demandant si elle serait aussi douce que le reste de sa peau, si elles seraient glacées et dures. Elle mourait d’envie de céder, elle avait l’impression de trembler sous l’effort alors qu’elle s’interdisait de poser ses lèvres sur les siennes. Elle avait laissé sa main sur son bras, seul moyen de se raccrocher à la réalité. Elle avait l’impression que si elle le lâchait elle perdrait totalement pied. Qu’elle jetterait au loin toute retenue. Sa peau était froide sous la sienne mais elle avait l’impression que sa main la brûlait. Elle le brûlait comme elle brûlait de l’intérieur. Elle se consumait d’amour pour cet être inaccessible. Elle sursauta légèrement alors qu’il attrapait son poignet. Elle avait été surprise, perdue qu’elle l’était dans ses pensées comme elle l’était, elle n’avait rien vu venir.


    MIKE : Ce n'est pas ..

    Elle le regarda perplexe alors qu’il ne finissait pas sa phrase. Ce n’est pas quoi ? Qu’est-ce qu’il avait voulu dire ? Quand elle vit sa mâchoire serrée elle comprit alors qu’il avait senti son parfum et que sa réaction étrange venait de là. Elle était la seule esclave qui n’avait jamais été mordue, il n’avait jamais essayé et personne n’avait osé le faire de peur qu’il réagisse mal. Alors qu’il fermait les yeux, elle se perdit une nouvelle fois de sa contemplation. Parfait, c’est le seul mot qui lui venait, et encore le mot paraissait bien faible pour le définir.
    Elle n’osa plus bouger quand il se rapprocha et prit son visage entre ses mains. C’était terriblement car elle savait la force qu’il possédait mais il faisait preuve d’une grande douceur, ne cherchant absolument pas à la blesser.


    MIKE : J'aimerai juste essayer quelque chose ..

    Essayer quelque chose ? Elle haussa un sourcil curieux, et alors que des images se formaient dans son esprit elle trembla, c’était certes imperceptible mais étant un vampire il avait du le remarquer. Elle rougit aux images qui lui avaient traversées l’esprit et bénit les dieux qu’il ne puisse lire dans ses pensées. Son sourire incroyablement ne l’aidait pas à remettre ses pensées en ordre. Il lui faisait définitivement perdre la tête. Elle laissa échapper un gémissement quand elle le vit s’approcher, comprenant enfin ce qu’il avait à l’esprit. Avant qu’elle n’eut le temps de saisir pleinement de ce que cela impliqué ses lèvres furent sur les siennes.
    Elle sentit une douce ivresse s’emparer d’elle. A partir de cet instant, elle fut sur qu’un seul baiser ne lui suffirait pas. Ce n’était qu’un baiser, mais elle pouvait dire que jamais au grand jamais elle ne pourrait plus s’en passer. C’était la chose la plus délicieuse qu’elle n’est jamais connue. Si elle ne devait se souvenir que d'un moment dans son existence elle voulait que ce soit celui-là. Elle eut un gémissement plaintif quand il mit fin à leur baiser. Elle n'avait jamais rien connu d'aussi merveilleux, elle ne voulait pas qu'il y mette fin.


    MIKE : Tu devrais penser à respirer.

    Elle se raccorchait à lui, tenantant de se remttre, alors qu'un contrecoup la laissait pantelante.

    BEVERLY : Oh mon Dieu...C'était...Respirer, oui c'est ça je dois respirer !

    Elle reprit difficilement son souffle, tenant de se calmer. Sa tête lui tournait, et elle frissonait encore du plaisir ressenti. Elle tenta de se concentrer sur lui, alors qu'elle avait l'impression qu'elle allait s'évanouir. C'était trop d'un seul coup, son pauvre coeur avait eu du mal à gérer cet assaut passionné. Mais pour rien au monde, elle n'avait eu envie qu'il arrête. Elle voulait recommencer à l'embrasser dans la seconde.
    Elle se colla à lui, se serrant le plus près possible. Alors qu'elle mettrait ses bras autour de lui dans une tentative désespérée pour le retenir. Elle voulait qu'il reste avec elle. Elle posa sa tête sur son épaule et ferma les yeux, ignorant tous les regards choqués qu'on posait sur eux.


    BEVERLY : Un peu plus et l'expression mourir de plaisir n'était plus une expression. Recommence ça quand tu veux.Puis elle murmura doucement. Tu me rends complètement folle !
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Mike Cullen

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MessageSujet: Re: Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly   Un belle journée pour une beauté impossible > Beverly EmptyDim 1 Fév - 3:33

    C'était irréel. J'avais l'impression d'avoir été transporté dans une autre dimension, là où le reste du monde n'existait plus. Je n'eus pas besoin d'efforts pour que les chuchotements des esclaves alentours s'estompent comme s'ils n'avaient jamais existé. Tout ce qui me parvenait était le souffle heurté de Beverly qui reprenait peu à peu sa respiration et l'odeur de sa peau qui était restée ancrée dans mes narines. Tous mes sens étaient en alerte mais ne se focalisaient que sur elle. Le monde extérieur n'avait plus d'importance. J'imaginais avec mélancolie l'état dans lequel se serait retrouvé mon cœur si je n'avais jamais changé d'état; s'il battait encore au creux de me cage thoracique. Je supposais également que j'aurais été traversé par toutes sortes d'émotions qui se seraient transformées en sueur, pulsations désordonnées et rouge aux joues. Mais peut-être n'aurais-je pas su apprécier à sa juste valeur la beauté éternelle de Beverly. Je pouvais voire chacune de ses perfections qui marquaient les traits de son visage. Je pouvais sentir l'odeur sucrée et fleurie de sa peau et ses cheveux; en apprécier tout le panel de fragrances. C'était comme un feu d'artifices au creux de mon estomac, mieux encore. C'était simplement indescriptible. Et elle se rapprocha de moi, ses ongles vagabondant le long de mon bras jusqu'à ma main et ses lèvres rejoignirent les miennes dans un baiser emplit de douceur. J'y mit fin alors que j'avais souhaité en avoir plus; toujours plus.

    BEVERLY: Oh mon Dieu...C'était...Respirer, oui c'est ça je dois respirer !


    Cette simple phrase me décrocha un sourire; franc et amusé, bien qu'elle m'effraya légèrement. Si elle ne m'avait pas devancé, je lui aurais sans doute dit la même chose; mais c'était bien plus compliqué qu'elle ne semblait le penser. Tout en elle m'attirait irrémédiablement. J'avais l'impression d'être la terre, tournant autour du resplendissant soleil, sans jamais pouvoir l'atteindre. C'était sans doute stupide de faire ce genre de métaphore puisqu'elle semblait plus qu'incline à commencer une histoire à mes côtés; mais je ne pouvais la laisser faire. Du moins, pas avant d'avoir réglé certains points, pas avant d'avoir réussi à faire mon choix définitif. N'importe qui aurait sans doute désiré ma place; être entouré d'une humaine et d'un vampire, comment pouvais-je m'en plaindre ? Cependant, à l'heure actuelle j'aurais troqué ma place avec n'importe lequel de ces mâles brûlant de désir pour ces deux options, et ce, avec soulagement. C'était cruel; mais j'aurais préféré ne choisir aucune des deux; c'était une tâche trop ardue; mais je ne pouvais me résoudre à les perdre. En perdre une était déjà bien trop; alors les deux .. je ne m'en serais sans doute pas relevé. J'attrapais la main de Beverly et entrelaçais mes doigts avec les siens. La froideur de ma peau au contact de la sienne la fit légèrement frissonner mais elle ne sembla pas détester ce contact gelé. Je souris et me rapprochais d'elle, de quelques centimètres. Si je me retrouvais de nouveau trop près d'elle, je fondrais littéralement et ne pourrais plus me contrôler. Je posais un regard sur la foule aux alentours, on nous épiait du coin de l'œil, je lisais en eux des traces de jalousie et de rancœur, aussi bien destinées à Beverly qu'à moi-même. Cette situation était bien étrange; comment tout cela avait-il commençai ? Comment Beverly avait-elle réussi à m'attirer dans ses filets, moi qui autrefois me refusais à aimer quiconque, pas même Esmée, ma chère mère adoptive. Ce mélange de sentiments qui m'assaillaient lorsque je voyais Beverly signifiait-il que je l'aimais, réellement ? Où était-ce simplement l'effet que les humaines faisaient sur n'importe quel vampire de sexe masculin ? Je n'arrivais pas à y voir clair; mon esprit était embrumé. Je revoyais le visage de Beverly à quelques millimètres du mien puis revivais notre baiser passionné .. Et quelques fois des images d'Esmée venait percer les images de Beverly, avec violence. Mon ventre se noua d'anxiété. L'épisode de cet après-midi ne tarderait pas rapidement à faire le tour du manoir et à arriver aux oreilles de .. Tyler Cullen. Le plus impulsive et violent vampire qu'il m'ai eu l'occasion de connaitre depuis des siècles, lorsqu'ils s'agissait de moi. Je reposais mon regard emplit de doute dans celui de Beverly. Sentait-elle mon anxiété ?

    BEVERLY : Un peu plus et l'expression mourir de plaisir n'était plus une expression. Recommence ça quand tu veux.Puis elle murmura doucement. Tu me rends complètement folle !

    Malgré tout, je ne pus résister plus longtemps à son odeur envoûtante et laissais glisser mes doigts le long de son cou, jusqu'à enserrer sa nuque de mes larges mains, caressant sa peau soyeuse à l'aide de mes index. Je me penchais et embrassais le creux que formait l'intersection de son épaule avec son cou. Son parfum naturel m'assaillit avec violence et mes lèvres cherchèrent avec avidité ses lèvres avant de revenir couvrir de baisers son cou. Je me redressais et plongeais mes iris noir dans le siens, quasi identiques aux miens.

    MIKE :
    Je suis en train d'entrainer notre perte, m'esclaffais-je, Ce qui vient de se passer va alimenter durant un moment les conversations, au revoir le côté mystérieux de notre début de relation.

    Je me penchais vers elle en souriant en coin; irrésistible. J'attrapais son menton à l'aide de mon pouce et mon index.

    MIKE :
    Quoiqu 'il y a encore beaucoup de choses chez toi qui restent un mystère pour moi, sussurais-je.
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